Une défaite...encore une...

Publié le par sophie

Si la déception est moins forte qu'en 2002 et le résultat plus ou moins attendu, cette élection présidentielle de 2007 laisse un goût amer. Le Parti Socialiste ne peut se satisfaire d'un tel résulat. En 1995, alors que l'on sortait de 14 ans d'une présidence socialiste, Lionel Jospin, conduisant des troupes pourtant deboussolées par la déroute de 1993, était arrivée en tête au 1er tour et avait fait 47,3% des voix au second tour.
Hors, en 2007, après 12 ans de droite, une déroute pourtant cinglante en 2002 dont il est triste de constater que nous en avons tirer aucune leçon (ou alors pas les bonnes), Ségolène Royal a fait moins bien. A cela vient s'ajouter le constat déroutant que la gauche telle que nous la connaissons depuis longtemps (PC, Radicaux, Verts, révolutionnaires de tout bord) est électoralement morte. La refondation du Parti Socialiste est aujourd'hui indispensable si nous voulons de nouveau un jour être aux responsabilités. Et je ne crois pas qu'en fêtant notre défaite dans je ne sais quel endroit de Paris, on prenne le chemin qui mène à la reconstruction....Mais de tout cela, nous aurons sans aucun doute, l'occasion d'en discuter plus profondément dans les prochains mois, lors d'une réunion de famille qui promet d'être mémorable (en jargon socialiste, la réunion de famille s'appelle un Congrès). En attendant, place aux élections législatives pour empêcher le tout nouveau Président de la République d''installer son camp dans l'hémicycle républicain. Un combat qui mérite que la famille socialiste soit à la hauteur.

Publié dans politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
Après quelques jours pour respirer et reprendre quelques forces, tous au combat, pied à pied, nous avons le temps finalement...enfin, dans les limites du raisonnable quand même. Résistance des esprits !!!
Répondre
H
Bonjour,<br /> <br /> Je suis tombé sur votre site au gré d'une pérégrination dans la communauté marseillaise over-blog.<br /> <br /> La raison de mon message, essayer de faire vivre l'e-démocratie à Marseille, rassembler la communauté de blogueurs (et de lecteurs) politiques à Marseille. <br /> <br /> Je m’explique et vous propose ce constat :<br /> <br /> 1/ La démocratie locale numérique (pas seulement numérique d’ailleurs !!!) est particulièrement pauvre à Marseille. Quelques élus ont leur blog, mais ne répondent jamais aux commentaires (toujours les mêmes maux de la culture up down … !). Quelques citoyens animent des blogs plus ou moins politiques, mais ils sont encore peu nombreux et dispersés. Si la rédaction de La Provence s’est mise aux blogs depuis février 2007, le contenu est encore très light for 0 % polémique (autre habitude culturelle… !). Et si des forums de discussion existent, ils sont souvent la caricature de la ville blanche et bleue (où il y a une vie en dehors de l’OM!)<br /> <br /> 2/ Le référencement naturel prend du temps. Si aujourd’hui Passerrelles d'héloïm voit passer 4 à 5000 lecteurs mensuels, il aura fallut près de 2 ans pour être bien référencé par Google & Co. Qui plus est, fédérer blogueurs et billets sur les législatives puis les municipales marseillaises, serait intéressant pour la visibilité de tous et de chacun. Et l’électeur pourrait faire le tour des avis et réflexions, pourquoi pas demander des comptes sur le bilan et les projets via des e-pétitions, avoir de vrais débats en ligne, …<br /> <br /> 3/ Avec le verrouillage du milieu (politique) et des médias (Provence, L'Hebdo, ...), c'est une stratégie simple, efficace et pragmatique, que de passer par le web pour enrichir et développer l'e-démocratie, pour plus de démocratie réelle. Le blog permet l’interpellation, c’est un nouveau territoire d’influence. Ensemble, petits Davids contre le système Goliath, on peut espérer une redistribution des forces d’arbitrages politiques, qui prennent en compte la stratégie du faible au fort. Bref, mettre un grain de sel démocratique dans un système qui fonctionne mal.<br /> <br /> A Paris, à Nantes et bientôt à Lyon, les blogueurs politiques ont la « République des Blogs", avec soirée mensuelle sympathique dans un bar, où une communauté multi-culturelle qui s'intéresse à la politique discute, échange... Des jeunes y trouvent la confirmation de leur engagement, la démocratie numérique essaye de prendre une forme conviviale. Journaliste et politiques y passent même régulièrement. Le numérique a toujours ses limites, et il est important de créer du lien, des rencontres réelles pour faire mieux vivre le monde virtuel. Je vous propose de décliner ce concept à Marseille, qu’en pensez vous ? <br /> <br /> Dans l'attente de vous lire,<br /> Cordiales salutations <br /> <br /> Héloïm Sinclair
Répondre
B
Passage d'un inconnu...
Répondre