Humainement Souchon
Il y a des soirées comme ça, où tout se déroule comme on l'avait imaginé: tout d'abord, la qualification de l'OM en finale de la Coupe de France, puis le concert d'Alain Souchon. Un peu d'inquiétude au début sur les capacités d'"homme de scène" de celui qui n'est pas si bidon que ça... Inquiètude vite dissipée par la première chanson, "La ballade de Jim", et par les premiers mots de Souchon (" 3 à 0, vous êtes contents?")...Il n'en fallait pas plus pour que ce cher Alain se mette le public dans sa poche. Cinq musiciens, des jeux de lumières intimes, un Souchon sympa, drôle, chaleureux et plein de poésie, qui casse sur Chirac et nous raconte, avec beaucoup d'émotion, sa rencontre avec son pote Voulzy, entre "un baiser volé", "rêver, c'est déjà ça", "quand je serai KO" ou "et si en plus y a personne".. Deux heures de bonheur tout simplement avec ce bonhomme qui, il faut bien le reconnaître, ne ressemble pas à grand chose physiquement, mais qui a un charisme énorme et des textes et des mélodies justes.
Oui, Alain a bien raison de chanter qu'on est "une foule sentimentale"...